«Le malaise des banlieues a gagné le Parti socialiste. Ses dirigeants comme ses militants hésitent sur la manière de réagir. Parfois, ils font feu sur la politique gouvernementale. François Hollande n'est d'ailleurs pas le plus mauvais dans cet exercice «d'opposition frontale» cher à Laurent Fabius. Hier, dans le Journal du dimanche, le premier secrétaire a dénoncé «les provocations verbales» de Nicolas Sarkozy : «Quand on est ministre de l'Intérieur, on ne peut pas parler comme tout le monde.» Il a également fustigé la «faillite» de la politique conduite par un Jacques Chirac «élu en 1995 sur la fracture sociale et en 2002 sur la sécurité». Dans le même temps, le député de Corrèze assure «ne pas vouloir rester dans une posture de dénonciation». Il propose l'organisation d'un débat parlementaire sur la situation et refuse de mêler sa voix à ceux qui demandent la démission de Sarkozy.»
Libération.fr
«Si la France n'est pas en guerre, elle est plongée dans le bourbier de ses incohérences, de ses contradictions. Trop souvent, la démagogie l'a emporté sur la raison pour régler le problème dit des banlieues. De plans d'urgence en programmes de rénovation, les moyens ont rarement suivi les intentions. Surtout, il est illusoire de penser que quelques mesures techniques donneront fierté et espoir à nombre de Français issus de l'immigration que trop de discours lénifiants ont davantage présentés en victimes qu'en citoyens responsables.
Il n'est pas de modèle d'intégration exemplaire. Mais la France a abandonné le sien en cédant à la facilité et à quelques préjugés communautaristes.» - * Yves Thréard
Il n'est pas de modèle d'intégration exemplaire. Mais la France a abandonné le sien en cédant à la facilité et à quelques préjugés communautaristes.» - * Yves Thréard
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